janvier 12, 2019

1- Pourquoi se former à la communication ?

Raison 1 : plus on évolue plus on a besoin des autres

Paul Valéry disait : “un chef c’est quelqu’un qui a besoin des autres

Je connais aussi beaucoup de cadres ou de managers qui font une brillante première partie de carrière parce qu’ils ont une excellente expertise métier ou technique, mais qui plafonnent ensuite parce qu’ils ne se rendent pas compte que ce qui a assuré leur réussite dans un premier temps ne leur permet pas de passer à l’étape suivante.

Plus tu avances dans ta carrière plus l’importance des Hard skills décroît alors que l’importance des Softs skills s’accroît.

Hards skill et Softs skills ? What’s that ? 

Les Hard skills ce sont les connaissances techniquestechnologiques, les expertisesmétiers ou secteur. Elles peuvent t’assurer ta légitimité dans un premier temps. On respecte celui qui sait, qui connaît, qui a étudié, qui a une expérience, ou qui sait y faire

Les Soft skills ce sont les qualités humaines : la capacité à convaincre les autres, à se faire comprendre, à influencer, à fédérer, mais aussi à savoir aller à l’essentiel , à faire la part des choses, à s’organiser, se discipliner. Elles ne sont pas dépendantes du secteur dans lequel tu opères. Elles ne sont pas très valorisées officiellement, mais je peux te dire qu’elles sont extrêmement recherchées par les entreprises

Clairement, la capacité à influencer les autres, de manière bienveillante est LE soft skill qui va déterminer la courbe de ta carrière.Les soft skills sont les compétences de l’avenir, celles qui vont te donner l’avantage concurrentiel le plus important. 

Raison 2 : en entreprise, on ne choisit pas avec qui on travaille.

Très naïvement, quand j’ai commencer à travailler, j’ai appliqué les règles de la vie courante. C’est à dire me rapprocher de ceux qui me ressemblent et qui sont facile d’accès et m’éloigner de ceux que je ne comprends pas ou qui ne me comprennent pas. 

Normal. On aime être dans la zone de confort d’une relation simple. On aime être apprécié pour qui on est “vraiment”. C’est le bonheur de se trouver dans cette situation !

Dans l’entreprise, on ne choisit pas. Notre environnement est fait de personnes extrêmement différentes de nous, qui ont des histoires, des cultures, des expériences, des opinions et parfois même des langues complètement différentes des nôtres.

Et penser que l’on va pouvoir choisir de travailler avec ceux qui nous « plaisent » est totalement illusoire. Tu devras collaborer avec les autres, être managé par eux, voire les manager.

Penser qu’on va être “naturel” dans l’entreprise (si tant est que cela existe) comme dans la vie est une totale illusion qui te mènera à de graves déconvenues ! 

Raison 3 : en entreprise, la diversité amène la performance, mais seulement si on s’entend !

Premier point : plus une équipe est diversifiée, plus elle est performante.

  • On sait que ne mettre entre eux que des tempéraments dominants va générer un groupe conflictuel et ne voyant pas les dangers.
  • On sait que ne mettre entre eux que des gens minutieux et allergiques au risque générera un groupe replié sur lui même et restant dans le statu quo.
  • On sait que ne mettre que des super créatifs entre eux va générer beaucoup d’idées et sera sûrement très fun mais quant au passage à l’action … Hum … 😉

Deuxième point : il faut que ces différences d’accordent

Ces différences vont générer que l’on appelle de la friction de communication. Incompréhension, tension, conflit, évitement … Bref, inefficacité …

Bref, sans cette fameuse capacité de communication, nous sommes condamnés, soit à avoir une équipe qui s’entend bien mais va dans le mur, soit à avoir une équipe avec du potentiel mais qui explose en vol. 

Triste alternative … 

Raison 4 : Le pouvoir hiérarchique, ou le mode conflictuel est le pire moyen d’obtenir ce que l’on veut.

L’autorité ne permet pas pas l’autoritarisme.

Nous sommes avant tout des femmes et des hommes, bien plus que des employés, des cadres et des dirigeants. Et ce qui attire le respect et la légitimité, ce ne sont pas les signes du pouvoirs. Au contraire, ces signes de pouvoir te donnent davantage de devoirs que de droits.

Surtout en France. Le puissant est suspect. L’élite est décriée. On le voit bien actuellement à travers les mouvements sociaux qui agitent notre pays. On peut discuter tant qu’on veut de ce phénomène et de cet état d’esprit. Mais il est là est c’est une contrainte pour le manager

La conséquence, c’est que plus tu vas faire preuve d’autoritarisme, plus tu vas abaisser ta légitimité. C’est la forme d’influence qui s’use quand on s’en sert !

Et c’est souvent le piège dans lequel on tombe quand on est en difficulté relationnelle. Je connais beaucoup de managers qui me disent avoir essayé la manière douce et qui passe directement à l’autoritarisme parce que c’est “la seule chose que les gens comprennent”.

Bien sûr, l’autoritarisme va permettre d’obtenir des choses à court terme car l’autre n’a pas le choix. Mais à terme, il te condamne. Ton collaborateur fera tout pour fuir ton autorité et consciemment ou pas, il te privera de ses meilleures ressources. De son intelligence et de sa créativité. C’est ce que j’appelle l’absentéisme sur le lieu de travail. On est là physiquement mais notre tête est ailleurs. L’individu est inaliénable.

Raison 5 : la récompense financière est aussi une mauvaise solution … 

Je ne crois pas du tout au système de punition récompense tel qu’il est traditionnellement pratiqué dans l’entreprise. Il part du principe que le travail est tellement démotivant (pour ne pas dire un autre mot) qu’il faut, « au dessus », mettre une seconde couche qui est le système de sanctions et de primes.

C’est absurde. 

Il est bien plus puissant de rendre le travail intéressant et motivant. Et là, l’ambiance, l’environnement, l’entente avec les autres, sont des facteurs très importants. 

L’incitation financière est la drogue dure de la Performance !

L’agent, au début, ça peut motiver mais pour que cela continue, il faut continuer à en donner, et toujours plus. Car ce qui est acquis ne motive plus. Le jeu est sans fin. Et la « bonne idée » de la prime devient rapidement un piège. Si ça baisse, on perd la motivation. Si on perd la motivation, les performances baissent, si elles baissent, la prime baisse encore, etc etc. 

L’entente, la relation, l’ambiance sont des critères fondamentaux pour la motivation et la performance. Sans eux, tu es certain de ne pas avoir la performance maximale. 

Or, chaque profil n’entend pas la même chose par “ambiance”, “relation”, “environnement”. Et c’est pour cela qu’un manager qui est capable de comprendre les autres et d’adapter sa communication a un avantage considérable.

2- Comment se former ?

Petit Préalable … 

La première chose à effacer de sa tête c’est que l’art de la communication est inné. Qu’il y a les gens doués pour cela et les autres qui ne le seront jamais. 

Il est vrai qu’il existe des gens doués depuis toujours. Ils sont nés dans une famille où c’est culturel. Ou bien ils ont eu une expérience lorsqu’ils étaient très jeunes qui les a prédisposés à être des “communicants”.

Deux Arguments contre le « communicant inné »

1 – Être un “communicant naturel” ne garantit pas que tu seras compris de tout le monde.

On confond souvent “extraverti” et “communicant”.

Je connais bien des extravertis qui agacent prodigieusement leurs collègues introvertis et qui seront incapables de les convaincre ou de les influencer. Ce n’est pas parce que je courre à côté de Carl Lewis que je courre plus vite.

Les personnes “extraverties”, considérées comme étant de bons communicants, poussent en général leur message. C’est à dire qu’elles manquent d’écoute. Et on va voir dans un instant que la première caractéristique d’un bon communicant c’est sa capacité d’écoute !

2 – La communication efficace s’apprend très facilement.

Mon expérience depuis 20 ans me le démontre tous les jours … Je dirais même que lorsqu’on s’intéresse au sujet, on est capable de devenir beaucoup plus efficace que si on compte sur nos capacités naturelles, même développées.

Parce que souvent, la découverte des outils de communication va non seulement générer un grand enthousiasme, mais elle va aussi débloquer des situations depuis longtemps problématiques.

Ce que je veux dire, c’est que tu ne vas pas te « transformer en extraverti » mais tu vas apprendre à communiquer avec une intention, pour obtenir quelque chose. Et c’est bien plus efficace de de mieux communiquer “en général”.

La plupart des formations sur la communication sont décevantes parce qu’elles ne sont pas orientées « action ». Elles ne sont pas pragmatiques. 

Pour Communiquer Efficacement, il faut avoir les bons outils.

Je parle d’outil et de méthode parce que cela permet de comprendre à quel point c’est simple.

Bien communiquer c’est 3 étapes : 

  • La première étape, c’est de comprendre et d’avoir le mode d’emploi de la communication d’influence. (la théorie)
  • La seconde étape, c’est d’avoir la technique pour identifier rapidement « qui » on a en face de soi. (l’écoute)
  • La troisième étape, c’est de modifier légèrement notre propre communication pour qu’elle « parle » à l’autre. (l’action).

Pour Communiquer Efficacement, il faut pratiquer et remporter tout de suite des succès.

Je peux faire autant de podcasts et de théorie que je veux, si tu ne passes pas à l’action, ça ne sert à rien. Tu resteras dans la position de celui qui « sait que ça serait bien de savoir communiquer » mais qui ne met rien en application. 

C’est pour cela que j’ai décidé de lancer cette nouvelle Form’action, basée sur le profil DISC. Pour apprendre mais surtout pour passer à l’action !

Il s’agit de la Form’action : DISCodm – Interaction.

Dans le premier module, je te donne le mode d’emploi. Cela sera une révélation pour beaucoup !

  • On va prouver à quel point la communication naturelle en entreprise est inefficace.
  • On va voir aussi à quel point on ne peut pas connaître les pensées des autres.
  • Mais on va découvrir que cela ne nous empêche pas d’influencer ses actions, au contraire.
  • On va aussi voir que bien communiquer ce n’est pas jouer le rôle d’un autre. C’est modifier des petites choses dans notre propre comportement, des trucs très simples pour tout changer.

Dans le deuxième module, nous allons utiliser un outil d’analyse « en masse ».. Pour que tu aies une cartographie de ton équipe ou de tout environnement.

On fait cela ensemble, comme si nous étions en « laboratoire ». C’est l’outil que j’ai développé pour comprendre rapidement à qui j’ai à faire quand j’arrive en face d’un groupe et que je ne peux pas lui faire passer un test.

Et en pratiquant cela, on va commencer à développer tes capacités d’observation et d’écoute. C’est une étape assez amusante. 

Dans le troisième module, nous passons à l’action.

Tu vas créer une liste de modifications de ton comportement, très légères (comment dire bonjour, etc), qui vont te permettre à la fois de valider que ton analyse est bonne, et d’améliorant la relation avec les autres.

Les premiers résultats seront là. Cela va prendre une ou deux semaines d’expérimentation en réel mais sans te prendre plus de temps dans ton travail. 

Dans le quatrième module, nous continuons notre progression en améliorant cette fois ton influence à travers ton management (1 à 1, Feed-Back, Délégation, Coaching) et les différentes situations que tu peux rencontrer : collaboration, fixation d’un délai, conflit, risque de burnout. C’est à nouveau 2 semaines de pratique, guidée par ce que tu auras préparé avec les videos. 

3 – Pour conclure : 4 Points Importants à retenir

1) On Progresse beaucoup plus moins vite seul !

On ne progresse pas parce qu’on a un objectif et une stratégie mais parce qu’on sait se faire aider des autres. Même si tu es quelqu’un qui sait, tu seras bien plus efficace dans ton action, si tu sais aussi te faire aider des autres.

2) Ce n’est pas de la Manipulation !

C’est une méthode qui permet de faire progresser ton groupe, en harmonie avec chacun et chacune. On n’est pas en train de faire faire des choses aux autres à leur corps défendant. On les analyse, on les comprend et donc on communique mieux avec eux en utilisant leur langue. Bien sûr c’est un outil puissant mais le but est une performance et une motivation à long terme, ce qu’on obtient pas en trompant les gens. 

3) Ce n’est ni un don ni un art. !

Si tu maitrises des techniques ou des compétences complexes (hard skills), que ce soit pour maitriser un logiciel ou une machine ou dans le domaine juridique ou comptable, tu ne savais pas faire tout cela en débutant, il a fallu que tu creuses le sujet, que tu te renseigneset que tu analyses. En communication c’est pareil. Il te faut le mode d’emploi de l’autre et avoir envie de résoudre cette énigme qu’il représente. Il est peut être temps de maitriser les Soft Skills ?

4) Ce n’est ni compliqué ni ennuyeux !

C’est fascinantpassionnantaccessible et très amusant ! Découvrir cette nouvelle manière de voir les autres et la communication est en général une révélation. Il y a un avant et un après. Finalement, une fois cette découverte réalisée, tout le reste est très simple et ne demande pas un grand effort. Au contraire, tu découvres alors un levier inexploité !

Et tout ce que tu vas apprendre ici te servira tout au long de ta carrière, voire aussi dans ta vie privée ! Tu n’auras plus besoin de suivre cette méthode pas à pas car tu l’auras intégréedans ton mode d’interaction avec les autres ! 

C’est le but de cette Form’action : te mettre le pied à l’étrier en te donnant des résultats immédiats. Ensuite, ça sera intégré à ta manière de faire tous les jours. Tu pratiqueras de manière inconsciente en adaptant ton attitude par rapport à celle de l’autre. 

Comment rejoindre cette formation ?

Et pour lancer la formation, je fais un tarif exceptionnellement bas jusqu’au Jeudi 17 Janvier. Ensuite le prix remontera progressivement.

Il suffit de cliquer sur ce lien : http://cedric.systeme.io/DISCodm

PS : dans cet article, j’ai utilisé la méthode DISC selon ODM, surtout pour la dernière partie. Je t’explique cela dans le premier module de la Form’action 😉